Habiter autrement dans les Petites villes de demain
#petitesvillesdedemain Consultation des Petites villes de demain pour développer et déployer des nouvelles formes d’habitat, notamment inclusif
Pour une réelle inclusion géographique des logements sociaux
Le titre du projet ou initiative : Pour une réelle inclusion géographique des logements sociaux
Le nom de ma collectivité, mon groupement, mon organisme : Commune de Saint Hilaire de Brethmas
Ma fonction : Maire
Description synthétique du projet:
La concentration géographique verticale ou horizontale des logements locatifs sociaux permet des économies à la construction, mais cette concentration occasionne de nombreux coûts induits pour la société.
Qu'ils soient verticaux ou horizontaux, la concentration géographique de logements sociaux reste un échec d'intégration de leur population.
De plus, le regroupement géographique de milieux sociaux défavorisés provoque la création de barrières psychologiques, engendrant une reproduction des référentiels connus, des freins à la réussite sociale et une absence d’ouverture intellectuelle, bridant la réussite individuelle et la réussite collective de la Nation.
La présente proposition est une expérimentation innovante de la politique de logement social sur les territoires à partir des constats affectant les opérations concentrées de logements locatifs sociaux.
Le constat : Une concentration d’habitat engendrant des coûts induits pour la société
La concentration géographique des milieux sociaux défavorisés engendre des coûts induits pour la société qui peuvent être synthétisés autour des quatre axes suivants :
· La réussite professionnelle
Les ménages en difficulté financière sont souvent caractérisés par un ou plusieurs membres du foyer sans emploi. Cette absence d’exercice d’activités professionnelles néglige la main d’œuvre et les talents nécessaires au Pays, elle favorise aussi les activités souterraines qui échappent à la fiscalité.
Bien souvent l’emploi se trouve par le relationnel, qu’il soit familial bien sûr, mais aussi par les interactions sociales développées avec le voisinage. Mais comment se faire aider par son voisinage, si celui-ci est dans la même situation de chômage et d’échec ?
C’est toute la problématique du regroupement géographique des logements locatifs sociaux, quelles que soient leurs tailles et leurs formes verticale ou horizontale.
· L’éducation
La plupart du temps, l’absence d’emploi correspond à de faibles études ou à l’absence de diplômes. Dans le cadre de la reproduction sociale, les enfants peuvent nier leurs potentialités ce qui engendre une perte de ressources intellectuelles pour la Nation et un surcoût pour l’éducation nationale (redoublements, zones prioritaires, …).
· La sécurité publique.
Les difficultés sociales et le sentiment d’exclusion peuvent engendrer une violence et des dégradations urbaines. La prévention de ces violences et la réparation du mobilier urbain et des espaces communs engendrent un coût induit pour la société par le financement de la politique de la ville, d’agents de sécurité et d’équipements publics onéreux. La victimologie peut engendrer d’autres surcoûts, pour la sécurité sociale, occasionnés par la violence physique et psychologique.
· La santé.
Non exclusivement réservées à ces quartiers, des pathologies spécifiques peuvent être supérieures à la moyenne nationale comme les addictions médicamenteuses ou la consommation et la dépendance à l’alcool, tabac ou aux stupéfiants. Ces pathologies aggravées engendrent un surcoût pour la sécurité sociale.
Le projet : Une mixité géographique concrète des logements locatifs sociaux
Ainsi, à partir de ces constats, le projet d’expérimentation présenté propose le développement d’une réelle mixité géographique des logements sociaux, afin d’éviter toute reproduction des schémas présentés ci-dessus par une auto-régulation sociale imposée par le voisinage et l'effet de groupe.
Actuellement, cette mixité s’appliquant à l’habitat vertical et horizontal n’est pas réalisée par les promoteurs ou bailleurs sociaux en raison du surcoût du financement de logements dispersés.
La mise en place de cette expérimentation
Il est proposé que le gouvernement accompagne et étudie cette proposition pour pouvoir ainsi démontrer que l’investissement supplémentaire initial est « amorti » par la baisse des coûts sociaux induits dans un temps déterminé.
Liste des soutiens
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